L'Inconscient Collectif Existe-T-Il? - Thot Cursus

L'inconscient collectif existe t-il? Si Freud, avec la psychanalyse avait refusé l'idée "d'âme collective", Carl Jung a mis au point le concept de l'inconscient collectif qu'il définit comme: « les instincts et les archétypes constituent l'ensemble de l'inconscient collectif. Je l'appelle "collectif" parce que, au contraire de l'inconscient personnel, il n'est pas fait de contenus individuels plus ou moins uniques ne se reproduisant pas, mais de contenus qui sont universels et qui apparaissent régulièrement" Cet inconscient collectif participerait d'un imaginaire collectif et serait une forme de connexion aux mythes, traditions et usages influençant les personnalités individuelles. Toucher à la source du désir profond base des motivations intrinsèques les plus durables nécessiterait de nourrir l'inconscient collectif. Cours sur l inconscient il. Les rituels, les faits de parole, toutes les expressions humaines jouent. Le recours à l'inconscient collectif semble aussi bénéfique que dangereux. Bénéfique quand il permet de mobiliser des masses humaines pour la réalisation d'une œuvre majestueuse par exemple une cathédrale.

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En d'autres termes, n'existerait-il pas comme une forteresse psychique imprenable en dehors de la conscience, qui rendrait plus difficile la connaissance de soi? La formulation de la réponse de Freud, péremptoire et très ordonnée, commande les moments du texte: d'une part « l'hypothèse de l'inconscient est nécessaire », d'autre part, elle est « légitime », et même prouvée. Atelier d’écriture – écrire l’inconscient – Ivritane. Ainsi est clairement affirmée la volonté d'une démarche qui se veut scientifique, ce que confirment l'emploi de la notion d'inconscient comme conjecture, le recours à l'observation factuelle -les rêves, les actes manqués-, la capacité d'aller au-delà de l'expérience immédiate, la constitution d'une théorie qui conduit à une vérification expérimentale par le recours à une pratique programmée, qui de manière ultime valide l'hypothèse initiale émise par Freud. En bref, il s'agit de nous demander à quel point il faut concéder que l'homme n'accède qu'à une connaissance partielle de lui-même. Faut-il ainsi le déposséder de lui-même, ce qui reviendrait alors à légitimer tous les actes qu'il commettrait, et lui ôter, par la même, toute responsabilité?

Ce paradigme du yiddish est-il opératoire pour analyser d'autres contextes linguistiques aujourd'hui? Lesquels et comment?

August 1, 2024, 6:49 pm
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