Collectif Solidarité Migrants Wilson
Ce mardi 25 décembre 2018, jour de Noël, nous étions 5 des Voisins Solidaires de Versailles, 3 bénévoles et 2 migrants à nous rendre à l'invitation du Collectif Solidarité Migrants Wilson. Ce collectif est né à peu près en même temps que celui des Voisins Solidaires, en novembre 2016. Ses membres soutiennent et aident les centaines de migrants qui vivent dans la rue aux abords de la Chapelle, coincés entre Paris et Saint-Denis, entre le Périphérique et l'autoroute A1. Le mot d'ordre était Apporte le dessert. Nous y avons été avec quelques dizaines de gâteaux et quelques kilos de pomme. Paris : des bénévoles empêchés de distribuer un petit-déjeuner à des migrants. Sur place, nous avons été très bien accueillis et impressionnés par le dispositif: beaucoup de gâteaux sur les tables, du riz, de la soupe, des boissons fraîches et chaudes et même un avons aider à la distribution puis à la maraude qui nous a menés des jardins qui couvrent l'A1 jusque sous les ponts sous le périph. Nous avons croisé des centaines de jeunes, essentiellement des Africains et des Pakistanais ou Afghans, certains abrités dans les tentes sous les ponts, mais d'autres seulement sous des couvertures et pas sous les ponts.
Collectif Solidarité Migrants Wilson Co
Collectif Solidarité Migrants Wilson Texas
Sur la page Facebook du collectif, leurs témoignages se multiplient: ils décrivent « les conditions abominables » dans lesquelles vivent les personnes migrantes, « entassés » dans des tentes, le fait que les exilés « ont faim », qu'il n'y a pas de sanitaires… En ville / Des maraudes pour atténuer l'abandon On est comme les rats, on ne voit pas le soleil! » Sous le pont de la Maltournée où il vit avec une dizaine d'« Ukrainiens, Algériens, Kabyles, Égyptiens et Indiens », ce Tunisien de 52 ans plaisante en énumérant les prénoms des rongeurs qui squattent son lieu d'habitation. « Il y a Jacques, Georges, je les reconnais. Collectif solidarité migrants wilson high school. » 16 associations saisissent la justice « Les droits fondamentaux des personnes vivant sur les campements du canal Saint-Denis sont quotidiennement bafoués », ont écrit dans un communiqué daté du mercredi 27 mai, 16 associations d'aide aux personnes migrantes, dont le collectif dionysien Solidarité Migrants Wilson.
En 2016, des centaines de femmes et d'hommes exilés, chassés de Paris, se sont installés sur l'avenue Wilson, à Saint-Denis (93). C'est là qu'est né notre collectif, de l'initiative de quelques habitants désireux de partager un peu d'humanité, de pain et d'eau avec leurs nouveaux voisins. Très vite, une prise de conscience s'opère: les évacuations à répétition des camps résultent d'une stratégie délibérée d'invisibilisation des exilés. Collectif solidarité migrants wilson co. D'imposants et coûteux dispositifs policiers empêchent les réinstallations, reléguant les personnes remises à la rue de plus en plus loin de Paris et de ses ressources (alimentation, soins, cours de français, accès aux droits, etc. ). Cette stratégie, qui ajoute du chaos à la misère, crée de nouveaux campements, plus précaires, dans les zones pauvres et isolées et brise les exilés. Elle est le prolongement d'une politique des frontières mortifère qui, de Tripoli à Lille, a déjà tué des dizaines de milliers de personnes et assassine encore. Face à cette réalité meurtrière sciemment orchestrée, la réponse humanitaire des citoyens et citoyennes engagés ne peut suffire.