Plan D Action Pour Les Langues Officielles De La Tanzanie

On ne peut pas être contre la vertu; il est tout à fait normal que la ministre souhaite s'asseoir avec les parties prenantes de cette politique publique importante afin de bien comprendre leur vision d'avenir. Cela dit, le début de ces consultations, alors que la loi qui doit guider le gouvernement fédéral dans ses actions en matière de langues officielles n'est, pour sa part, toujours pas modernisée, donne un peu l'impression de mettre la charrue avant les bœufs. Force est quand même de constater que la seconde mouture du projet de loi, déposée aux Communes en mars dernier, n'est pas encore rendu au stade d'étude en comité parlementaire, et qu'il ne l'atteindra semblablement pas avant les vacances d'été. À cette vitesse, il serait surprenant de voir le projet de loi obtenir la sanction royale avant la fin de 2022. On pourrait se dire que rien n'empêche le gouvernement fédéral de faire «comme si» la Loi sur les langues officielles avait déjà été modernisée et de s'assurer que le nouveau Plan d'action réponde aux nouvelles responsabilités que veut investir le fédéral, entre autres en matière de promotion des langues officielles, un domaine où la nouvelle loi fait preuve d'innovation marquée par rapport à son ancienne mouture.

Plan D Action Pour Les Langues Officielles Du Maroc

Le commissaire s'inquiète notamment que les clauses linguistiques contenues dans les ententes conclues avec les provinces et territoires pour les services à la petite enfance ne «soient pas assez fortes». Appelée à indiquer quelles recommandations du commissaire elle prioriserait dans l'élaboration du plan d'action 2023-2028, la ministre Petitpas Taylor ne s'est pas avancée. «Il a quand même souligné le progrès qui a été fait, mais c'est sûr qu'on prend ses commentaires en considération et on va s'assurer qu'on va aller de l'avant avec un plan d'action qui va faire une réelle différence dans la vie des Canadiens», a-t-elle soutenu. La ministre a en outre défendu la pertinence de mener de nouvelles consultations. Pareil processus tenu pour l'élaboration du plan d'action 2018-2023 avait été jugé comme un exercice de relations publiques par des experts qui s'étaient entretenus avec le média spécialisé en actualités francophones ONFR+. «On veut s'assurer qu'on va entendre parler des intervenants – des jeunes et moins jeunes, des Canadiens et des Canadiennes de tous les bouts du pays – puisqu'on veut (être certain) que notre plan d'action va être notre feuille de route pour la prochaine période de cinq ans, un travail qui est très important», a plaidé Mme Petitpas Taylor.

Beaucoup de responsabilités du gouvernement, comme les garderies par exemple, ont abouti dans la cour des organismes communautaires sans que ceux-ci disposent des moyens adéquats. On ne demande pas la charité, mais juste les moyens pour bien faire notre travail. » Engagement public Les détails du prochain Plan d'action pour les langues officielles devaient être connus cet automne. Mais finalement il faudra attendre l'hiver pour en savoir plus. Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, prône la patience. « Si c'est pour arriver avec un meilleur résultat, alors on va patienter. Nous avons transmis notre message: il faut une augmentation de l'enveloppe de financement et plus de programmes de développement par et pour les communautés francophones. Le plan doit être repensé, car les investissements faits jusqu'ici avec le Plan Dion ou la Feuille de route pour les langues officielles ont eu trop peu d'impact sur les capacités de nos communautés.

July 31, 2024, 12:32 pm
Oiseau Jaune Du Québec