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À vous ces vers, de par la grâce consolante De vos grands yeux où rit et pleure un rêve doux, De par votre âme, pure et toute bonne, à vous Ces vers du fond de ma détresse violente. C'est qu'hélas! le hideux cauchemar qui me hante N'a pas de trêve et va furieux, fou, jaloux, Se multipliant comme un cortège de loups Et se pendant après mon sort qu'il ensanglante. A une femme de paul verlaine analyse. Oh! je souffre, je souffre affreusement, si bien Que le gémissement premier du premier homme Chassé d'Éden n'est qu'une églogue au prix du mien! Et les soucis que vous pouvez avoir sont comme Des hirondelles sur un ciel d'après-midi, — Chère, — par un beau jour de septembre attiédi. Paul Verlaine, Poèmes Saturniens Le pdf du poème À Une Femme de Paul Verlaine et du recueil Poèmes Saturniens seront bientôt disponible.
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Je pense que cette strophe le délivre de ses maux trop dures à porter et à garder pour lui. Il paraît se radoucir dans la quatrième strophe. En effet il compare ses soucis, qui, quelques vers plus tôt semblait insupportable, à « des hirondelles sur un ciel d'après-midi ». À Une Femme - Poème de Paul Verlaine - Poèmes Saturniens. Il en rajoute avec: " un beau jour de septembre attiédi". L'ambiance semble être douce et agréable. On imagine un ciel d'après-midi clair et ensoleillé dans lequel des hirondelles paraissent insignifiantes. Toute sa souffrance est ainsi devenu futile en quelques instants. Je pense qu'après avoir souffert pendant tant de temps, il a enfin réussit à délaisser sa peine et sa douleur au profit du reste. A présent, il est libéré de ces tourments et peut tourner la page.
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Je pense qu'il a également essayé de sucsciter l'étonnement chez le lecteur, de lui faire ressentir une sorte de "choc" pour capter son attention et accentuer ses mots. Dans la seconde strophe on peut remarquer un changement de registre qui est, ici, plus tragique: « le hideux cauchemar », « hante », « pas de trêve », « furieux », « fou », « jaloux », « ensanglante ». Le rythme est plus rapide, on ressent l'expression d'un certain mal-être chez l'auteur. Ces descriptions sont horribles et sombres pour accroître l'effet de ses mots. Il y a notamment une comparaison: « se multipliant comme un cortège de loups ». On croirait presque qu'il est en enfer. A une femme de paul verlaine les. Dans la troisième strophe, on peut noter une répétition du mot « souffre »: « je souffre, je souffre affreusement » ce qui accentue la douleur ressentie. Il compare d'ailleurs cette souffrance au « gémissement premier du premier homme chassé d'Eden » qui est, selon lui, une églogue au prix du sien. Il essaye sûrement d'exprimer sa souffrance le plus précisément possible pour qu'au moins, si personne ne peut la ressentir tel que lui, les gens peuvent le comprendre.