Alzheimer : La Mort Cérébrale À Petit Feu. Le Poème Du Jour : « En Désapprenance » Par… Rotpier - Le Blog-Notes Poétique Et Autre De Rotpier
Connexion Menu principal Les Nouvelles Les Poésies Les Listes Recherche Poésie contemporaine Flableur: L'alzheimer Publié le 14/02/22 - 12 commentaires - 530 caractères - 211 lectures Autres textes du même auteur Dans un autre contexte, Anatole France dans Le Lys rouge au chapitre premier: « Ne pleure pas, toi que j'aimais: Ce qui n'est plus ne fut jamais. » L'alzheimer Son passé peu à peu s'émiette Passe à la trappe aux oubliettes N'en reste que des pans de murs En ce lieu obscur et peu sûr: Le no man's land de sa conscience Où flashent des réminiscences. Alzheimer poème de Guy Rancourt. Leurs éclairs de lucidité Trouent de l'oubli l'obscurité. Reposent sous six pieds d'absence Dedans leur linceul de silence Ceux qu'hier encore il aimait, Il fait hiver en sa mémoire Ses souvenirs n'ont plus d'histoire Ce qui n'est plus ne fut jamais. socque 28/1/2022 a aimé ce texte Bien ↑ Des vers lapidaires, des mots simples, je trouve que le rythme d'octosyllabes sert fort bien le propos, mieux en tout cas que des alexandrins où, comme mécaniquement pour occuper la place, risqueraient de se glisser des fioritures, voire des enjolivements.
Poème De L Alzheimer 2017
J'ai bien aimé rester dans cette observation qui ne s'entiche pas d'émotivité exagérée. Le ton est pudique, le vocabulaire courant n'empêche pas, bien au contraire, la tonalité de tristesse qui se dégage de ces vers, surtout du dernier tercet qui a ma préférence. Un bémol pour l'inversion "Trouent de l 'oubli l 'obscurité" peu agréable à l'oreille. papipoete 14/2/2022 bonjour Flableur la grande maison de ses souvenirs, peu à peu se vide; ne reste bientôt plus que le toit percé, d'où pleuvent des larmes de joie, de peines et s'embrouillent en un cruel écheveau: Alzeimer est dans la place. Poème de l alzheimer france. NB et dans ce méli-mélo, on peut trouver de tout comme chez les chiffonniers d'Emaüs, qui pourrait re-servir... de la joie un peu cabossée et des albums comme neufs, dont auraient été effacées toutes les images. Les deux tercets aux signes communs à bien des victimes, sont lourds de sens, et bien tournés. Vous optez pour la lecture en synérèse ( s'émiet/te) or d'autre mots sont lus en diérèse ( 11e vers " hi/er ") on ne peut lire que d'une seule façon, en néo-classique!
Donaldo75 J'ai bien aimé ce poème dans la manière sobre qu'il a de traiter de son sujet, sans tomber dans les clichés. La rime et le format du sonnet lui confèrent un cachet intéressant au vu du thème. Je préfère de loin le premier quatrain que personnellement je n'aurais pas terminé par deux points. Le dernier tercet est également réussi et il pourrait servir de définition poétique à ce mal dont souffrent tant de personnes en ce monde. Une lecture de qualité, je vais tenter de ne pas l'oublier. ericboxfrog 11/3/2022 Flableur Ce sonnet m'a touché. Il a réussi à donner de la beauté à cette maladie ravageuse et horrible. On a l'impression que le narrateur a su se sortir de l'alzheimer. Mon père a été emporté par cette maladie et son souvenir à travers ce poème me ravit. Merci. ericboxfrog Evelit 16/3/2022 Le no mans Land du silence, il fait hiver en sa conscience, la mémoire qui s'émiette, les pans de mur... Poème de l alzheimer part. Ce sont de belles expressions et la comparaison avec du "concret" fonctionne bien je trouve.