Jeux Olympiques D'Hiver 2018: Ces Statues Phalliques Valent Le Détour(Nement) | Le Huffpost
Vous appréciez le Gundam grandeur nature d'Odaiba à Tokyo? Attendez de voir le Son Goku de près de 20 mètres prévu pour 2020! En tant que touriste, nul doute que vous avez d'ores et déjà apprécié le Gundam géant situé à Odaiba mais Tokyo et ses jeux Olympiques prévus pour 2020 nous réservent bien des surprises! Peter Norman, l'oublié du podium de 1968, accède enfin à la postérité avec une statue. En effet, des suites du succès du premier « Gundam RX-78-2 » installé en 2012 puis démonté en 2017 pour laisser place au « Mobile Suit Gundam Unicorn » avec sa taille impressionnante de 19, 7 m pour 49 tonnes, Bandai Namco Holdings Inc., propriétaire des statues a trouvé là un moyen de communiquer en masse sur ses licences. Pour faire suite à l'incroyable succès du film « Dragon Ball Super: Broly » (110 millions $ de recettes à l'international), il n'est donc pas étonnant de voir la société passer aux choses sérieuses et frapper un grand coup en préparant pour les Jeux Olympiques de 2020 une statue géante de Son Goku, héros de la série Dragon Ball. Si avec ça les Japonais ne remportent pas quelques médailles… Pesant près de 53 tonnes pour 18, 3m de haut, la statue de Son Goku sera installée à la sortie Est du Nouveau stade olympique national de Tokyo et représentera le héros lors de sa première transformation en Super Saiyan (Arc de Freezer).
Statue Jeux Olympiques 2019
C'était vrai, mais le problème, c'est qu'ils avaient donné une dérogation à plein d'autres athlètes, notamment des coureurs de fond qui étaient dans la même situation que Peter: largement dominateurs dans leur discipline, mais qui avaient manqué le jour des qualifications. Peter, lui, n'a rien eu" déplore encore son neveu. "Ça l'a détruit" Peter Norman ne s'en remettra pas. Lui qui s'était préparé des années durant pour ce rendez-vous, lui qui s'était forgé, à force de travail (il n'avait pas de don particulier et était surtout réputé pour son extraordinaire capacité à surmonter sa souffrance), son statut de meilleur sprinteur australien et de cinquième meilleur sprinteur au monde (sur 200m) cette année-là: son rêve s'effondrait. Il a alors balancé l'athlétisme. Plus jamais il ne foulerait la piste. Statue jeux olympiques pour. Gravement blessé à un tendon quelques mois plus tard (il s'était entre-temps lancé dans le football australien) il a plongé. D'abord dans une dépression sévère, puis dans l'alcoolisme. Il a divorcé, s'est éloigné de ses enfants, a développé une addiction aux anti-douleurs.
Dans ce capharnaüm, pas grand monde ne s'est soucié de Peter Norman. Il était pourtant médaillé d'argent. Il arborait un petit badge de l'OPHR (une organisation olympique qui protestait à l'époque contre la ségrégation raciale) à la poitrine, comme ses deux compères. Il venait de poser le pied dans un engrenage à la fois mortifère pour sa carrière de sportif, et lumineux pour son chemin d'homme. L'affaire s'était en fait jouée quelques minutes avant l'entrée des trois hommes pour la cérémonie, dans les entrailles du stade olympique, comme le raconte Matt Norman. "Juste après la course, Tommie et John se sont précipités dans les couloirs du stade pour préparer leur geste, en attendant la cérémonie. Stade jeux olympiques. Mais très vite, Tommie s'est rendu compte qu'il avait oublié sa paire de gants. Ils se sont mis à paniquer, à se demander s'ils pouvaient toujours le faire. C'est là que Peter s'est permis d'intervenir: il leur a proposé de partager la même paire de gants, celle amenée par John. Que l'un prenne le côté gauche, et l'autre le côté droit. "