Le Passager N°4 : Explication De La Fin ! Qui Est Mort ? | Culture Vsnews

Hérédithérée Par la suite, on sent le cinéaste hautement à l'aise avec son dispositif. Son casting ultra-réduit fait immédiatement des étincelles au détour de scènes de dialogues a priori anodines (même si l'on regrettera que le personnage de Toni Collette soit finalement sous-exploité). Avant même l'arrivée de son élément perturbateur, Penna construit avec stratégie une atmosphère oppressante et larvée. À vrai dire, il ressort très vite du Passager n°4 l'évidente intégrité de sa démarche épurée, qui trouve à plusieurs reprises des idées de mise en scène hautement malines pour nous immerger dans son concept. D'un plan-séquence marquant avec clarté la scénographie de son décor fermé, en passant par des voix terriennes inaudibles pour le spectateur, l'ensemble traduit avec justesse la solitude et le vertige existentiel de l'expédition dépeinte. Dès lors, la véritable performance du long-métrage consiste à jouer sur les attentes du spectateur envers le survival spatial, de sorte qu'un simple travelling ou un silence pesant peut servir à nous donner les mains moites.

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C'est d'autant plus dommage que le cinéaste cherche clairement à prolonger la démarche passionnante d' Arctic, qui affichait une croyance revigorante dans un humanisme total, alors que le survival se plaît souvent à explorer les pires penchants de l'instinct de survie. Déjà, c'est mieux que Minuit dans l'univers En réalité, on pourrait même percevoir dans l'écriture du Passager n°4 une pure interrogation de cinéma: et si, pour une fois, les personnages ne faisaient pas avancer le récit à cause de leur bêtise (ou plutôt de leur impulsivité)? On reproche tous à des êtres de fiction de ne pas agir comme nous le ferions, mais ces décisions irrationnelles sont souvent là pour refléter le chaos qui constitue l'être humain. À contre-courant, le film de Joe Penna est tout entier construit sur le raisonnement de ses héros, sur une logique tournée vers le collectif. L'envie s'avère assez intéressante par instants, surtout au vu de la mise en scène élégante du cinéaste, qui navigue avec sobriété dans le vaisseau pour accompagner des corps paradoxalement statiques, alors qu'ils sont lancés dans le plus grand des voyages.

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| 22 avril 2021 - MAJ: 23/04/2021 22:46 À l'origine, Joe Penna est un musicien qui connaît un succès mondial sur YouTube. Touchant petit à petit au court-métrage et à l'animation, le cinéaste en herbe a déployé une inventivité qui a attiré l'attention. Pour son premier long-métrage, Arctic, il avait décidé d'explorer le genre du survival avec une proposition intransigeante, se reposant sur la seule performance d'un Mads Mikkelsen abandonné en plein cœur du pôle Nord. Par chance, cette voix émergente a l'occasion de prolonger son coup d'essai, cette fois dans l'espace et sur Netflix avec Le Passager n°4. Among us Dans un futur proche, la société Hyperion envoie des vaisseaux spatiaux vers Mars, avec à leur bord des universitaires faisant des recherches capitales pour une potentielle colonisation de la planète. Pour sa dernière escapade dans le cosmos, la commandante Marina Barnett ( Toni Collette) embarque donc avec la docteure Zoe Levanson ( Anna Kendrick) et le biologiste David Kim ( Daniel Dae Kim).

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Les quatre voyageurs vont alors tout tenter pour trouver une solution viable, quitte à mettre en péril leurs recherches et à prendre des risques considérables en s'essayant à de dangereuses manœuvres à l'extérieur du vaisseau, dans le froid de l'espace. Or rien n'y fait: il leur faudra se résoudre à se séparer de l'un d'eux en plein vol. Mais qui peut être sacrifié? Après que chacun a versé beaucoup de larmes, l'une des astronautes défendra un choix inattendu… Quand Anna Kendrick déchante Que ceux qui, attirés par le titre, comptaient s'offrir une soirée streaming familiale devant un divertissement spatial, passent tout de suite leur chemin. Loin des canons habituels de la science-fiction, « le Passager n°4 » n'a rien d'une récréation hollywoodienne dans l'espace, tenant plutôt du huis clos assez bavard autour de questions métaphysiques. Sans être une seconde ennuyeux pour autant, mais plutôt d'une belle intensité grâce à une réalisation inventive et, tout de même, à quelques scènes d'action éprouvantes pour les personnages comme pour le spectateur.

LE TRAILER Cette explication n'engage que son auteur.

August 1, 2024, 5:20 am
Ter Voiron Grenoble