Paysage Associatif Français 2016 Sp3

Publié le 6 février 2014. Le financement des associations connaît un profond bouleversement: baisse des subventions, commandes publiques en hausse et demande de contribution aux usagers. Ce sont les principaux résultats auxquels aboutit une enquête de 2013 intitulée " Le paysage associatif français " et qui porte sur les années 2011-2012. Cette enquête a été menée par Viviane Tchernonog, chercheure au CNRS, qui en présente les conclusions. Plus d'associations, mais certaines en difficulté Le nombre d'associations continue d'augmenter à un rythme de 2, 8%, environ depuis ces dernières années. On observe une augmentation rapide de petites associations sportives, culturelles, de sociabilité, militantes, qui animent la vie locale et qui fonctionnent avec du travail bénévole et très peu de financement. Les grosses associations, celles qui concentrent les financements publics et l'emploi sont en légère croissance et les associations moyennes sont de moins en moins nombreuses, leur poids économique et leur nombre ont, ces dernières années, diminué.

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Sachant que 71, 2% de ce montant sont concentrés entre les mains de seulement 1, 3% des associations. Soit 19 500 grandes structures disposant de budgets dépassant les 500 000 €. Le paysage associatif français est donc essentiellement composé de petites structures puisque les trois quarts des associations disposent d'un budget de moins de 10 000 €: un quart d'un budget inférieur à 1 000 € et la moitié d'entre elles d'un budget compris entre 1 000 et 10 000 €. Alors que les subventions publiques diminuent (20% des ressources associatives en 2017, contre 34% en 2011), les deux tiers du financement des associations proviennent désormais des recettes d'activité (commandes publiques, prestation de services, vente de biens…). Restent pour compléter ces ressources les cotisations des membres (9% des budgets) ainsi que les dons et le mécénat (5%). Précision: les associations œuvrant dans l'humanitaire, le social et la santé ne représentent que 14% des associations mais brassent 51% de leur budget total.

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Si on ajoute les associations employeuses accueillant des bénévoles, on arrive à un volume de travail bénévole représentant plus de 1, 42 million d'emplois en équivalent temps plein. Un volume considérable si on le compare au volume de travail salarié dans les associations (1, 6 million équivalent temps plein). Et, depuis six ans, le volume de travail bénévole (en équivalent temps plein) augmente à un rythme annuel moyen de 5, 4% dans les associations employeuses et de 4, 7% dans celles sans salariés. Des dirigeants bénévoles de plus de 65 ans Les présidents d'association restent encore majoritairement des hommes. En effet, la proportion de femmes augmente très peu au fil des ans: 34% de femmes présidentes en 2011 et 36% en 2017… La présidence ne rajeunit pas non plus, bien au contraire. En 2017, 41% des présidents d'association avaient 65 ans et plus, contre 34% en 2011. Une forte proportion qui s'explique par le vieillissement de la population française mais aussi par le fait que les seniors ont plus de temps disponible.

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Certes, l'engagement des adhérents reste très variable, mais des loisirs à la lutte contre la pauvreté en passant par le sport, les associations constituent l'un des piliers de notre organisation sociale. Le dynamisme du phénomène associatif reste réel: chaque année, environ 70 000 nouvelles organisations sont créées et il en existerait au total plus d'un million (lire notre article). Navigation de l'article

C'est un phénomène très sournois et insidieux parce qu'invisible. Par ailleurs, la concordance des trois principales évolutions observées en matière de financement – baisse du poids de l'Etat, privatisation et décentralisation des financements – a pour effet de développer les inégalités entre territoires, avec des zones qui sont riches car les habitants peuvent participer financièrement au service des associations et parce que les collectivités y sont plus riches. A l'opposé, les territoires pauvres auront encore moins de moyens pour développer des services en direction d'une population en difficulté économique ou vieillissante. Source: 3 questions à Viviane Tchernonog, Chorum initiatives pour le développement de l'économie sociale (CIDE)

July 31, 2024, 9:07 pm
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