Code De La Consommation - Article L121-16

Cette solution n'est pas nouvelle, la même chambre ayant déjà eu l'occasion d'affirmer « qu'ayant souverainement estimé que la communication commerciale et la publicité via un site internet n'entraient pas dans le champ de l'activité principale de M me X, architecte, la cour d'appel n'a pu qu'en déduire que celle-ci bénéficiait du droit de rétractation prévu par l'article L. 121-21 du code de la consommation, dans sa rédaction antérieure à celle issue de l'ordonnance n° 2016-301 du 14 mars 2016 » (Civ. 1 re, 12 sept. 2018, n° 17-17. 319, Dalloz actualité, 1 er oct. 2018, obs. J. -D. Pellier; D. 2019. 115, note C. Durez; ibid. 607, obs. H. Aubry, E. Poillot et N. Sauphanor-Brouillaud; AJ Contrat 2018. 485, obs. V. Legrand; Dalloz IP/IT 2019. 125, obs. Groffe). L121 16 1 iii du code de la consommation macro. Comme nous l'avions relevé au sujet de ce dernier arrêt, le critère du champ de l'activité principale du professionnel n'est toutefois pas plus fiable que l'ancien critère du rapport direct et risque fort de donner lieu à des solutions diverses (v. égal.

L121 16 1 Iii Du Code De La Consommation Tahiti

On observera enfin, avec un auteur, que ce dispositif n'a pas été étendu, en revanche, au non-professionnel, c'est-à-dire à la « personne morale qui n'agit pas à des fins professionnelles » (C. Article L121-16 du Code de la consommation : consulter gratuitement tous les Articles du Code de la consommation. consom., art. liminaire), ce qu'il est permis de regretter (v. en ce sens G. Paisant, Droit de la consommation, PUF, 2019, n° 118: « de manière assez incohérente, la protection de la loi n'a pas été étendue aux non-professionnels »).

L121 16 1 Iii Du Code De La Consommation Electrique

Le cas échéant, une prolongation du délai de rétraction peut s'appliquer. A lire également sur les relations BtoB: les délais de règlement entre professionnels CGV: les obligations entre professionnels les relations commerciales entre professionnels

L121 16 1 Iii Du Code De La Consommation France

Pellier, n° 133, ad notam n° 3: « Le contentieux qui s'était développé quant à la notion de rapport direct, employée par l'ancien article L. 121-22, 4°, du code de la consommation, risque ainsi de se reporter sur la nouvelle notion de "champ de l'activité principale du professionnel" »; rappr. L. et J. Vogel, Droit de la consommation. Traité de droit économique, t. 3, Bruylant, 2017, n° 443, considérant que « la notion de champ de l'activité principale du professionnel apparaît tout aussi imprécise que celle de rapport direct et il est fort probable que les solutions anciennes continuent de s'appliquer moyennant quelques ajustements »; comp. N. Sauphanor-Brouillaud, C. Aubert de Vincelles, G. Brunaux et L. L121 16 1 iii du code de la consommation a tahiti. Usunier, Traité de droit civil; J. Ghestin [dir. ], Les Contrats de consommation. Règles communes, 2 e éd., LGDJ, 2018, n° 536, considérant que « transposer la jurisprudence relative au critère du rapport direct n'est pas opportun »). En témoigne d'ailleurs un autre arrêt de la première chambre civile ayant censuré un jugement qui avait décidé que le contrat d'insertion publicitaire conclu à la suite d'un démarchage téléphonique par une sophrologue relevait des dispositions protectrices du code de la consommation en estimant, au visa des articles L.

L121 16 1 Iii Du Code De La Consommation Legifrance

Le jugement fut donc cassé. La décision est juste: le professionnel ayant contracté hors établissement bénéficie de certaines règles protectrices du code de la consommation dès lors que l'objet du contrat n'entre pas dans le champ de son activité principale et que le nombre de salariés employés par celui-ci est inférieur ou égal à cinq, comme le prévoit l'article L. 221-3 du code de la consommation (comp. C. consom., anc. art. L. 121-22, 4°, qui excluait du champ d'application du démarchage « les ventes, locations ou locations-ventes de biens ou les prestations de services lorsqu'elles ont un rapport direct avec les activités exercées dans le cadre d'une exploitation agricole, industrielle, commerciale ou artisanale ou de toute autre profession », ce qui permettait d'étendre le domaine des dispositions relatives au démarchage aux contrats ayant un rapport indirect avec l'activité du professionnel). Au titre de ces règles figure le fameux droit de rétractation prévu par l'article L. Article L121-16 du Code de la consommation | Doctrine. 221-18 du même code, qui était manifestement l'enjeu du présent litige.

L121 16 1 Iii Du Code De La Consommation Droit De Retractation

Achats professionnels Pour les achats professionnels, les règles ne sont pas les mêmes car le professionnel n'est pas considéré comme un consommateur.

Cela suppose toutefois que les prestations de services n'aient pas débutées ou que les biens vendus n'aient pas été utilisés. Enfin, le droit de rétraction ne s'applique pas dans les cas cités par l'article L221-28 du Code de la consommation ( voir ICI). Les CGV doivent mentionner le droit de rétractation entre professionnels L'article L 441-6 du Code de commerce précise que « Tout producteur, prestataire de services, grossiste ou importateur est tenu de communiquer ses conditions générales de vente à tout acheteur de produits ou tout demandeur de prestations de services qui en fait la demande pour une activité professionnelle. L121 16 1 iii du code de la consommation tahiti. Elles comprennent: les conditions de vente, le barème des prix unitaires, les réductions de prix et les conditions de règlement. » Il est donc nécessaire que les conditions générales de vente du professionnel informe également les clients professionnels du droit de rétraction dont ils peuvent bénéficier. A défaut, le professionnel commet un manquement à son obligation d'information.

July 31, 2024, 1:44 pm
Camion Chevaux Vl Occasion Pas Cher